Notes : Maquette, mise en page, révision par Philippe Briand-Seurat
, Dimension : 20, Nbr de pages : 398 p.,
Résumé :
Alice, vendeuse dans un magasin de chaussures, a toujours été marquée par la précarité sociale. Mais elle n'en peut plus de devoir compter chaque centime dépensé et de ne pas pouvoir offrir une vie plus confortable à son fils. L'idée folle germe alors en elle d'enlever un enfant de riches dans une crèche de riches pour exiger une rançon. Malheureusement, tout ne se déroule pas comme prévu et elle se retrouve bientôt avec un bébé que personne ne réclame sur les bras. Tom, écrivain moyen, croise la route d'Alice et son histoire de kidnapping lui donne une idée : il lui propose d'en tirer un roman et de partager les bénéfices. Alice, peu convaincue, lui fait une contre-proposition : sous sa tutelle, elle écrira un feel good selon les recettes qui plaisent aujourd'hui, un best-seller susceptible de se vendre à des centaines de milliers d'exemplaires qui les sortirait définitivement de la misère... Roman en abyme où humour noir et fatalisme côtoient rage de vivre et espoir sans faille, Feel Good ne pouvait porter meilleur titre. Alternant des passages hilarants sur le phénomène littéraire du moment et description lucide de son temps, Gunzig parvient, avec beaucoup d'intelligence, à croiser son roman avec celui de son héroïne, pour mieux s'amuser de la littérature et brosser son époque.
Thomas Gunzig est un écrivain belge francophone né à Bruxelles le .
Biographie
Thomas Gunzig est le fils du cosmologue Edgard Gunzig.
Son enfance a été marquée par sa dyslexie ; il a d’abord connu une scolarité difficile avant d’obtenir une licence de sciences politiques.
En 1993, il publie son premier recueil de nouvelles, Situation instable penchant vers le mois d’août.
Après avoir été libraire pendant 10 ans à la librairie Tropismes (Bruxelles), il est devenu professeur de littérature dans les écoles supérieures artistiques de La Cambre et de Saint-Luc. Il est également chroniqueur régulier depuis 2006 pour l'émission radio Le Jeu des dictionnaires (La Première), le journal Le Soir et l'émission télévisée Les Bureaux du pouvoir de La Une.
Le , pour récupérer les droits d’un de ses recueils de nouvelles, Carbowaterstoemp, et pour éviter les coûts d'un procès