40333 Nouveautés Bouvesse

Produit par James Ford et Ross Orton aux studios Sage & Sound Recording de Los Angeles et au Rancho De La Luna à Joshua Tree, le cinquième album du quatuor de Sheffield s'annonce d'ores et déjà comme l'un des albums les plus attendus de l'année 2013 toutes catégories confondues. Alex Turner et les siens signent un disque rock novateur, rencontre entre les guitares de Black Sabbath et le R&B sombre d'Aaliyah, le tout servi par un songwriting de haute volée, marque de fabrique indéfectible des Arctic Monkeys.

Icône du rock, poète destroy, Daniel Darc nous a quitté en février 2013 alors qu'il travaillait depuis plusieurs mois sur un nouvel album. Ecrit et composé avec son acolyte Laurent Marimbert, il avait enregistré ses voix, choisi les onze chansons et donné son titre Chapelle sixteen. Quand Laurent Marimbert s'est trouvé seul, il a choisi de suivre exactement les directions dessinées avec Daniel afin de finir la production. Un second CD présente les titres maquettés laissés en l'état pour ne pas trahir l'intention de l'artiste.

Dhafer Youssef (né le 19 novembre 1967 à Téboulba en Tunisie) est compositeur, chanteur et oudiste. Très jeune, il développe un intérêt pour le jazz et s'investi dans les musiques d'avant-garde et du monde. Dhafer Youssef a sorti cinq albums solo et également beaucoup travaillé avec le trompettiste sarde Paolo Fresu et le guitariste norvégien Eivind Aarset. Il affiche également une affinité avec les musiques indiennes et nordiques. Il a notamment été invité sur l'album Filming du pianiste jazz norvégien Bugge Wesseltoft. Youssef a également joué avec Uri Caine, Jon Hassell, Markus Stockhausen et le pianiste cubain Omar Sosa. En 2001, il enregistre Electric sufi avec Will Calhoun et Doug Wimbish qui forment la section rythmique du groupe Living Colour. Incantation (Birds requiem) est le sixième album sous son nom et le premier pour le label OKeh.

Cet album le confirme, Virginie Teychené est une musicienne de la voix. Elle se promène dans son musée imaginaire, consacré ici aux chanteurs de jazz qui sont également auteurs, en apportant sa lumière à chacune de ses pièces. Les arrangements comme en apesanteur du contrebassiste Gérard Maurin, le piano clairobscur de Stéphane Bernard, le jeu dansant du batteur Jean-Pierre Arnaud, sans oublier la trompette inspirée d'Éric Le Lann, font de Bright and sweet un disque de jazz exemplaire, où, chacune à son tour, les miniatures qui le composent en vérité ne sont que des commencements.

Après cinq ans d'absence discographique et plusieurs projets parallèles, Vincent Delerm revient vec un cinquième album ayant pour trame narrative l'histoire d'un couple.

En prélude à ses 80 bougies qu'il soufflera le 12/12/2013, Manu Dibango nous offre un album dans lequel il interprète au saxo les grands airs de la chanson française et américaine qui ont bercé son parcours. Un regard tendre glissé sur ses années passées sur les bords de la Seine, comme une cure de jouvence magnifiée par une ballade inédite, Milady's song, en hommage à ses petits-enfants ; et une version chantée de Maladie d'amour en duo avec Jacob Desvarieux.

Trois ans après le succès de L'art de la fugue, les cinq frères Tellier (Raoul, Helmut, Léopold, Alphonse et Alexandre) ressortent les Gibson pour un quatrième album dont le premier extrait, Sur un volcan, est déjà dans tous les esprits. La Maison Tellier marque à nouveau son empreinte par la qualité de ses textes et sa capacité unique à nous emporter dans ses histoires : leur musique, littéraire (le nom La Maison Tellier vient d'une nouvelle de Maupassant) et cinématographique happe immédiatement l'auditeur. A l'heure où le paysage musical français se morfond en noirs désirs, il se dégage une force irrépressible de ce "Beauté pour tous" qui pourrait bien en faire une référence définitive pour les amateurs de musique. A classer entre Noir Désir, Sixteen Horsepower, Calexico et le Gun Club.

Voix libre et funambule, premier prix du Concours de jazz de la Défense en 2009, Leïla Martial propose un premier album entre jazz et pop moderne.

Trois ans après la sortie de Black sands qui lui permit de s'imposer comme un pilier de la scène electro mondiale, le producteur, compositeur et dj anglais Simon Green alias Bonobo sort ici son sixième opus sur le label qui l'a vu naître, Ninja Tune. Si The north borders se place dans la continuité de son prédécesseur, avec son lot de pépites low-tempo hypnothiques et follement addictives, Green s'enfonce encore davantage dans l'expérimentation sonore et visuelle - à l'image du clip psychédélique de Cirrus - pour nous livrer son album le plus fascinant à ce jour.

Ce cinquième album agit comme un adieu éloquent aux amours des années passées, les textes évoquent souvent sa séparation mais ils explorent toutes ses relations avec honnêteté et une perspicacité assez nuancée. Ses chansons sont sombres et poignantes de vérité, mais brillent toujours avec la poésie qu'on lui connaît.

Apres le très acclamé Philharmonics elle revient avec Aventine, suite tant attendue et tout aussi majestueuse. Piano et violoncelle se mêlent à la voix sublime de la belle danoise pour un album merveilleusement mélodique, captivant et malicieux. Agnes Obel a écrit et composé tous les titres mais elle est accompagnée par Anne Muller (violon et violoncelle) et Mika Posen de Timber Timbre.

La direction musicale de ce quatrième album a été confiée à Ibrahim Maalouf.

Des guitares aériennes du Coureur de fond aux cordes mélancoliques de La tasse, en passant par la rythmique de Villa Rosa, premier single ravageur, ce cinquième album, ne cesse de nous surprendre.