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Le musicien stéphanois revisite ici 15 chansons de son répertoire avec un nouvel éclairage sobre, apaisé et épuré. Acoustique donc dans sa conception et l'utilisation d'instruments organiques, chauds et boisés : guitares acoustiques, contrebasse, une batterie minimaliste, piano et harmonium essentiellement, quelques touches de cordes sur certains titres, glockenspiel, celesta, solina, mellotron, mandoline ou melodica pour le decorum.

L'esprit de cet album, tout en chaleur et en arabesques, s'inspire du paradoxe de la fragilité intime d'un artiste face à la démesure et à l'agressivité du système dans lequel il peut parfois évoluer. Le résultat produit ce savant mélange, typique de la musique d'Ibrahim, tour à tour ensorcelante, méditative et enjouée, jetant autant de ponts entre les quarts de tons qu'elle le fait entre l'Occident et son Orient natal.

Entourés du groupe d'Ibrahim, d'un orchestre classique d'une trentaine de musiciens et de la chorale d'enfants de la Maîtrise de Radio France, le trompettiste et Oxmo Puccino proposent l'ossature d'un véritable opéra moderne et multiculturel.

En 2012, le pianiste Peter Hill, élève de longue date d'Olivier Messaien, a fait une découverte étonnante dans les archives personnelles du compositeur : plusieurs pages de partitions manuscrites datant de 1961. En approfondissant cette découverte, il s'est aperçu qu'il était en possession d'une oeuvre pour piano quasi complète. Il s'est mis au travail pour reconstruire des articulations ou des notations dynamiques qui manquaient au manuscrit, en s'aidant des carnets de notes de Messiaen sur les chants d'oiseaux. Après un disque Bach très bien accueilli chez Delphian, il a choisi d'enregistrer cette pièce en la couplant avec des compositions du début de sa carrière et des oeuvres de ces compositeurs profondément influencés par Messiaen que furent Stockhausen, Takemitsu ou George Benjamin, qui, tout comme Peter Hill, ont été très proches du compositeur jusqu'à sa mort.

Un album exceptionnel, profond, fascinant, envoûtant, qui aurait pu naître d'une rencontre entre Pink Floyd, Oum Kalthoum et Joy Division. Le précédent disque d'Orange Blossom paru en 2005, a remporté un succès certain. Un public aux quatre coins du monde s'en était épris, des Etats-Unis à la bande de Gaza, en passant par l'Afrique du Nord, les Pays de l'Est, l'Europe et l'Asie. Parmi eux, Sir Robert Plant qui les avait engagés sur ses premières parties. Il fallu s'installer au fond d'un hôtel à Aman en Jordanie, le temps d'y enregistrer des chanteurs traditionnels venus prêter leurs voix dans les lumières crépusculaires d'un soleil lunaire. Il a fallu le temps du retour, atterrir ou presque, le temps pour enregistrer, capter l'acoustique de l'Orchestre du Conservatoire de Cholet. Les machines n'ont pas d'agenda. Les musiciens si. Il a fallu prendre le temps de poser les atmosphères pour mieux les embraser, du temps pour développer les thèmes et en obtenir la quintessence. Ce temps, Orange Blossom l'a pris. Et il revient encore plus fort.

Cet album des californiens est semblable à ses prédécesseurs en ce qu'il abonde d'histoires et de personnages qui peuplent les vies des membres du groupe, et qu'il reflète le climat culturel et politique dans lequel il a été écrit et enregistré. On y retrouve leur formule : des morceaux de deux minutes pleins de mélodie, empathiques d'un point de vue personnel et dénonciateurs d'un point de vue politique.

Deux fées se sont penchées sur le berceau de cette chanteuse espagnole qui semble sortie d'une nouvelle movida. D'abord Manu Chao, qui la rencontre au milieu des années quatre-vingt-dix et lui ouvre la porte de son studio en l'aidant à se lancer. Et puis Joey Burns pilier du groupe américain Calexico qui suit attentivement sa carrière solo et qui a finalisé la production de ce EspÂiritu del Sol dans son studio de l'Arizona. Cet album positionne définitivement la musicienne comme une artiste emblématique, joyeuse et positive et qui a décidé de se battre contre la morosité ambiante. Meneuse d'un groupe énergique, bête de scène charismatique, cette "cantaora" exubérante sait comme personne colorer ses refrains festifs de boléro, de folk rock et de rumba.

Un homme aux milles vies qui, à 43 ans, fait découvrir ses compositions au-delà de ses frontières, en portugais et en anglais. Il s'entoure dans cet album de grands tels que Fanny Ardant, Fefe ou Vincent Segal pour achever des compositions à la fois oniriques et pétillantes.

"Oser notre jeunesse dans la maturité et la folie des quatuors opus 41 de Schumann. " Tels sont les mots du Quatuor Hermès à propos de l'intégrale des quatuors de Robert Schumann. Le compositeur n'a-t-il pas lui-même abordé l'écriture de ces quatuors comme une étreinte amoureuse aussi folle que brève ? Le Quatuor Hermès nous livre une intégrale où se côtoient maturité musicale et fougue audacieuse qui donnent à cet opus une profondeur et un romantisme aussi puissants que sensuels.

Auteure et compositrice hors pair, elle écrit pour les plus grandes stars internationales de la pop telles que Rihanna (Diamonds), Katy Perry (Double rainbow), Britney Spears (Perfume), Beyoncé (Pretty hurts), Celine Dion et collabore avec Diplo, The Weeknd, Kylie Minogue et Angel Haze... Elle a aussi écrit et prêtée sa voix à certains tubes mondiaux : Titanium avec David Guetta, Beautiful pain avec Eminem et Wild ones avec Flo Rida. Cette édition contient trois versions du tube Chandelier : 1 piano/voix et deux remixes de Owlle et Four Tet.

Ce fils de diplomate américano-soudanais propose une soul vintage et moderne qui relie les continents sonnant comme un Curtis Mayfield accompagné d'un groupe afro psychédélique nigérian le tout produit par LCD Soundsystem.
Mean Love est un parfait album de soul. Une soul vintage et moderne qui relie les continents sonnant comme un Curtis Mayfield accompagné d'un groupe afro psychédélique nigérian le tout produit par LCD Soundsystem. Le fils de diplomate américano-soudanais Ahmed Gallab est une sorte de génie : multi-instrumentaliste, compositeur incroyable. Il réussit le tour de force de piocher dans la musique africaine, dans la soul US "blaxpoitation", la musique brésilienne sans jamais tomber dans le pastiche. Sinkane a sa patte, son originalité et une sincérité qui en font un artiste unique pour un album universel. David Byrne, Hot Chip, Damon Albarn ne s'y sont pas trompés en acceptant son invitation à Atomic Bomb, le projet tribute to William Oneyabor, projet pharaonique dont il a assuré la direction artistique. -
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Le monstre est de retour après 6 ans d'absence et ouvre un chapitre inédit dans son histoire sans compromis.

Après 40 ans de carrière chacun, une collaboration en continu sur leurs plus grands titres et des millions d'albums vendus en solo, ils composent pour la première fois un album entier à 4 mains !

Ce groupe de cinq musiciens/chanteurs à l'énergie communicative, défend depuis le début des années 2000 "une musique qui se vit et qui se danse". Violaine Cochard, claveciniste concertiste très active, incarne une esthétique baroque ouverte et toujours prête à dialoguer. ToccaTram est une rencontre de deux sensibilités musicales singulières, un dialogue entre des oeuvres distantes de quatre siècles, une musique qui fait exploser les carcans stylistiques pour ne garder que l'essentiel... le plaisir d'être ensemble !
Violaine Cochard (clavecin) et Tram des Balkans (pop'n'trad) s'associent pour une création surprenante. Toccatram est une oeuvre inédite, façonnée par des compositions originales et des interprétations très personnelles de pièces baroques. Une musique "world barock", une errance ardente à travers l'Europe et ses sièces d'histoire.

Le célèbre Stabat mater fait partie des grands classiques incontournables du répertoire pour contre-ténor auquel Philippe a ajouté le motet Longe mala, une pièce totalement fascinante. Ajoutez-y le Salve Regina et un Gloria, et voici un enregistrement totalement envoûtant, dans lequel l'artiste fait également ses débuts de chef-d'orchestre.

Clarinettiste virtuose et compositeur inspiré, Yom a conçu "Le Silence de l'Exode" comme un voyage en double miroir, entre puissante ancestralité et étonnante modernité.
Partant de l'épisode historique et fondateur de la sortie d'Egypte du peuple juif et de ses longues années d'errance dans le désert du Sinaï, Yom se plonge dans la confrontation universelle de l'humain avec sa solitude existentielle, au travers de tous les exodes, quels que soient leur point de départ et leur destination.
Entouré des non moins inspirés contrebassiste d'origine arménienne Claude Tchamitchian, violoncelliste oriental Farid D. et percussionniste iranien Bijan Chémirani, Yom livre une traversée hypnotique d'un ailleurs mystique, à la croisée des musiques juives, orientales et moyen-orientales.
« Présentée lors du dernier Festival d’Ile de France, la création Le Silence de l’Exode vient s’ajouter à la liste hétéroclite des projets avec lesquels le clarinettiste Yom tourne régulièrement. Loin des fantaisies rock-electro de ses Wonder Rabbis, il y met en musique, en configuration acoustique, la sortie d’Egypte, mythe fondateur du peuple juif : un retour aux sources réinventé pour ce créatif invétéré, qui relit la tradition klezmer en puisant à la fois aux racines ashkénazes et aux sonorités séfarades. De ces quarante années d’errance dans le désert, il exalte ainsi les accents les plus mystiques, accompagné par les archets de Farid D, au violoncelle oriental, et de Claude Tchamitchian, à la contrebasse, ainsi que par les percussions iraniennes (zarb, daf et bendir) de Bijan Chemirani. Les envolées répétitives et véloces de sa clarinette, qui rappellent ses furieuses variations en duo avec Wang Li, mènent à la transe. Ces solos très denses alternent avec des mesures plus dépouillées, plus méditatives. Le tout traduit dans un juste équilibre les craintes, les espoirs et l’indéfectible ferveur éprouvés dans l’Exode. » Anne Berthod, Télérama

Après A letter home, entièrement enregistré en solo dans le studio de Jack White, il revient avec avec un album diamétralement opposé. Toujours dans le souci de surprendre son public, il est cette fois accompagné d'un orchestre de 92 instruments.