Lorsque Christian Cottet-Emard passe de son monde onirique à l'univers du polar, l'atmosphère s'alourdit comme la fumée des cigares décapités en dangereuse compagnie. Amis de la poésie, bonsoir ! En ces temps d'horreur économique, ce n'est pas parce qu'on touche le fond, comme Effron Nuvem, chômeur de longue durée, qu'on est sûr de remonter, même tiré de la mouise et invité à des gueuletons par un pantouflard étrangement attentionné. A Vaise, entre la rue Gorge de Loup et le pont Masaryk, plus infernale sera la chute.