Cet album le confirme, Virginie Teychené est une musicienne de la voix. Elle se promène dans son musée imaginaire, consacré ici aux chanteurs de jazz qui sont également auteurs, en apportant sa lumière à chacune de ses pièces. Les arrangements comme en apesanteur du contrebassiste Gérard Maurin, le piano clairobscur de Stéphane Bernard, le jeu dansant du batteur Jean-Pierre Arnaud, sans oublier la trompette inspirée d'Éric Le Lann, font de Bright and sweet un disque de jazz exemplaire, où, chacune à son tour, les miniatures qui le composent en vérité ne sont que des commencements.