C'est après la guerre de 14-18 que le cimentier Vicat achète quelques vieilles maisons à Montalieu pour y loger les premiers ouvriers venus en renfort d'Italie. Plusieurs familles calabraises s'installent dans le quartier de la Guille. Là-bas, la moitié de la population parle l'italier, l'autre le patois.
Les mères de familles françaises apprennent à faire les nouilles, tandis qu'elles expliquent aux italiennes comment préparer un gratin dauphinois. Dans cet univers cosmopolite, surgissent parfois quelques altercations. "Macaronis" ou "Patates" sont courants, mais sans conséquences.
Dans ce cadre, André Poulet met en scène deux familles : les Monta, immigrés italiens, et les Martin, déracinés du Nord. Le deux foyers vivent en parfaite harmonie. Mais un évènement va changer le cours de leur existence. Un évènement qui poussera Noël, le fils Martin, à faire un serment à son ami Joseph Monta. Dans les tumultes de la Seconde Guerre, et au péril de sa vie, il tiendre parole, en traversant la France et la Méditerranée pour se rendre en Calabre.