320 Musique (s) Du (s) Monde (s) Adultes (s)

Cette jeune québecoise de 22 ans qui ne mâche pas ses mots et excelle sur scène arrive en France après avoir conquis son pays d'origine.

Mêlant une approche jazz avec des sonorités du Cap Vert, scattant et caressant les mélodies de sa voix extravagante, Carmen Souza nous raconte des histoires tirées de ses propres expériences, passant de la mélancolie à une joie de vivre communicative. Son style unique apporte un nouveau souffle à la tradition, sans en perdre l'essence. Mais elle possède également un esprit contemporain qui refuse de rester figé dans le passé. Et le jazz lui apporte précisément cette liberté pour développer sa créativité, sans limites.

Vibrant d'une énergie et d'un talent solaire, très innovant dans sa façon d'envisager et de traiter le 'terreau' de la musique cap-verdienne, il s'impose avec ce quatrième album comme l'un des grands noms de la culture de son pays.

La chanteuse islandaise délivre une pop à l'orchestration acoustique mêlée de nappes électroniques sur laquelle se pose sa délicate voix parfois enfantine pour créer une atmosphère enivrante.

Dhafer Youssef (né le 19 novembre 1967 à Téboulba en Tunisie) est compositeur, chanteur et oudiste. Très jeune, il développe un intérêt pour le jazz et s'investi dans les musiques d'avant-garde et du monde. Dhafer Youssef a sorti cinq albums solo et également beaucoup travaillé avec le trompettiste sarde Paolo Fresu et le guitariste norvégien Eivind Aarset. Il affiche également une affinité avec les musiques indiennes et nordiques. Il a notamment été invité sur l'album Filming du pianiste jazz norvégien Bugge Wesseltoft. Youssef a également joué avec Uri Caine, Jon Hassell, Markus Stockhausen et le pianiste cubain Omar Sosa. En 2001, il enregistre Electric sufi avec Will Calhoun et Doug Wimbish qui forment la section rythmique du groupe Living Colour. Incantation (Birds requiem) est le sixième album sous son nom et le premier pour le label OKeh.

En prélude à ses 80 bougies qu'il soufflera le 12/12/2013, Manu Dibango nous offre un album dans lequel il interprète au saxo les grands airs de la chanson française et américaine qui ont bercé son parcours. Un regard tendre glissé sur ses années passées sur les bords de la Seine, comme une cure de jouvence magnifiée par une ballade inédite, Milady's song, en hommage à ses petits-enfants ; et une version chantée de Maladie d'amour en duo avec Jacob Desvarieux.

À la fois chanteuse et danseuse, Toto est en Colombie une artiste adulée et les rythmes qu'elle défend sont d'une modernité saisissante. Son répertoire égraine de multiples rythmes : la cumbia, le bullerenge, la chalupa, le garabato et le mapal, mais également du son cubain ainsi que de la guaracha, de la rumba et du bolero qui sont arrivés en Colombie par le village de San Basilio de Palenque.

Tinariwen est le groupe Touareg par excellence, un groupe aujourd'hui mythique tant il représente depuis le début des années 2000 la culture Touareg au Mali et bien au-delà des frontières du pays. Un groupe aux influences multiples, bien que basé avant tout sur sa propre culture, qui mélange aujourd'hui le blues et la musique traditionnelle (Assouf) au rock. En effet, la formation a pour la première fois enregistré un album loin de ses terres (dû aux évènements), dans le désert du Mojave en Californie. Un album sur lequel on retrouve nombre d'invités prestigieux tels que Josh Klinghoffer (guitariste des Red Hot Chili Peppers), Matt Sweeney (guitariste de Chavez), Fats Kaplin (violoniste et steel pedal de Nashville) ainsi que le poète Saul Williams. Si l'on rajoute à cela un ingénieur du son de Nashville qui a l'habitude de travailler avec Jack White, vous obtenez un rock hypnotique aux guitares ensorcelantes, d'une expression rare.

Le musicien cap verdien n'est pas seulement un magicien de la guitare acoustique, c'est aussi un expert du cavaquinho et du violon. Avec déjà six albums à son actif, il s'inscrit dans la lignée des Al di Meola, Stéphane Grappelli, Jean-Luc Ponty ou Didier Lockwood.

Fela Kuti, le créateur de l'afrobeat, est décédé en 1997 mais l'héritage de cette icône nigérienne est aujourd'hui toujours bien vivant. Ses opinions politiques tranchées et sa musique puissante se révélant plus pertinentes que jamais. Retrouvez sur cette compilation ses plus grands titres (Zombie, Gentleman, Sorrow Tears and Blood) interprétés par les stars actuelles de la word music, y compris Tony Allen, son mythique batteur.

Interprété avec brio par Catherine Ringer accompagné de Christoph Müller et Eduardo Makaroff (Gotan Project), ce disque de tango va à la rencontre de la chanson pop.

Musiciens du monde, vagabonds célestes, brassant avec à propos traditions, inspirations, sans oublier quelques loufoqueries rafraîchissantes, ouvert sur de multiples cultures, ce collectif en phase avec ses influences et son temps creuse son sillon avec ingéniosité et pertinence autour des musiques d'Europe et d'ailleurs, ici l'originalité se conjugue avec qualité et recherche esthétique certaine.

Ce collectif est un projet unissant les mystiques persans des 12ème et 13ème siècles (Hafez, Rumi, Khayam, etc.) au répertoire traditionnel breton des gwerzioù. L'amour y est chanté alternativement par Annie Ebrel et Mayram Chemirani, tour à tour en perse puis en breton. Puis dans une autre langue encore, inventée par l'union des deux voix. Pour accompagner ce chant, les musiciens s'appuient sur l'histoire et la culture des musiques iranienne et bretonne et développent leur propre narration. Keyvan Chemirani (percussions), Hamid Khabbazi (târ) et Sylvain Barou (flûtes) mènent la danse sur des rythmes croisés. Ils forment un écrin subtil pour mélanger et accentuer les caractères propres aux deux répertoires, mêlant morceaux traditionnels et compositions originales.

Le duo aérien et cristalin formé par le Sénégalais et l'Allemand (mais vivant à New York) nous livre ici son troisième opus. Ils sont accompagnés pour l'occasion aux percussions par le multi-instrumentiste François Verly. Le mot "Djaliya" évoque le chant... A travers leurs compositions originales, ils rendent ici hommage aux maîtres de la parole, véritables mémoires vivantes des lignées ancestrales. La kora cristalline et la voix veloutée d'Ablaye se marient encore une fois harmonieusement aux envolées solistes de la trompette de Volker et au jeu tout en finesse du percussionniste François Verly, qui sait accompagner et sublimer les mélodies de ses deux compères.

En 2013, Maya Kamaty est la première femme lauréate du Prix Alain Peters et du Prix des Musiques de l'Océan Indien. Fille de Gilbert Pounia, prince du maloya et leader du groupe emblématique de l'histoire de la musique réunionnaise Ziskakan, Maya met au monde aujourd'hui son premier album dans lequel le créole se fait hospitalier, en invitant le français : deux titres écrits par le poète mauricien et ami Michel Ducasse. Virtuose et délicat tissage de ballades rêveuses ou dansantes Santié Papang ouvre en grand une fenêtre à l'imaginaire.