448 Rock, (s) Varietes (s) Internationales (s)

Deux ans après Night moves, son second album, le romanais (Romans-sur-Isère) revient avec un disque qui trace son chemin entre la Californie de David Lynch, le Springsteen intime de Darkness the edge of town et la mélancolie toujours élégante de The National. H-Burns est un habitué des grands producteurs américains. En 2013, il enregistre Off the map avec le légendaire Steve Albini. Pour Night moves en 2015, c'est avec Rob Schnapf et Greg Calbi qu'il collabore. Les dix titres sont cette fois-ci mis en lumière par les cordes de Bertrand Belin et les claviers vaporeux de Denis Clavaizolle (Bashung, Murat, Daniel Darc), avant d'être mixés et masterisés par Rob Schnapf et Greg Calbi à nouveau.

C'est lors de sa précédente tournée que l'artiste a trouvé ce titre pour un album volontairement centré sur le verre. À la fois solide et fragile, le verre représente de manière figurée la manière dont chacun se dévoile constamment - sur les réseaux sociaux, auprès de son cercle d'amis, etc. Pour cet album enregistré, produit et mixé par ses soins à Berlin, Agnes Obel explore donc le concept de la transparence tout en proposant une nouvelle approche de sa musique : son chant est manipulé et fragmenté pour créer de nouvelles versions de sa propre voix. Aussi, différents instruments originaux viennent s'ajouter à son univers sonore onirique, tel que le trautonium, instrument de musique électronique monodique datant du siècle dernier. En dix morceaux, elle réussit le pari d'étudier en profondeur son thème de prédilection, aussi bien grâce à ses mélodies que grâce à ses paroles.

Il y a presque cinq décennies, Black Sabbath forgeait le son du heavy metal. Le 4 février 2017, ils prenaient d'assaut la scène du Genting Arena, dans leur ville natale de Birmingham, pour offrir l'ultime et 81ème concert triomphant de leur tournée d'adieux. Donné à guichets fermés, ce concert marquait l'aboutissement d'une tournée mondiale qui a réuni plus d'un million et demi de fans. Un concert émouvant durant lequel le groupe met à l'honneur tous ses hits comme Iron man, Paranoid, War pigs et beaucoup d'autres. En bonus, on les retrouve en studio pour The angelic sessions où ils interprètent quelques-uns de leurs titres préférés non joués sur la tournée.

Ce disque va satisfaire l'ensemble des fans de Jonny Lang. En effet, ceux qui l'avaient découvert à travers ses titres instrumentaux endiablés, seront conquis par le son, le jeu de guitare et notamment ses solos sur Signs. Quant à ceux qui ont adoré le songwriter passionné, cet opus ne les laissera pas en reste non plus ! Bien qu'ayant abandonné depuis longtemps le côté puriste du blues, l'artiste n'en reste pas moins attaché à ses racines. Signs réaffirme au contraire son attachement au genre et à la guitare sans pour autant sacrifier son approche moderne qui a fait de lui un musicien à part.

Le 35ème disque d'Elliott Murphy est le premier en trois ans aux titres 100% inédits, marquant un pas en avant dans l'écriture et la musique du légendaire singer-songwritter américain. Au son classique de Murphy s'ajoutent les claviers et pianos de Leo Cotten -qui évoquent Leon Russell-, le violon inspirant de Melissa Cox et le lapsteel de Philippe Almosnino.