448 Rock, (s) Varietes (s) Internationales (s)

Avec sous le bras ses trophées des Grammy Award et du Rock & Roll Hall of Fame, le chanteur collabore avec Kid Rock, Nancy Wilson (Heart), Toby Keith, Taj Mahal, Neal Schon, Chad Smith, Ronnie Dunn (Brooks & Dunn), Michael Anthony (ex Van Halen, Chickenfoot), Bill Church et Denny Carmassi (Montrose) pour dix titres épiques composés d'originaux et reprises étonnantes.

Paru en 1992, ce disque sera le plus vendu de Megadeth avec plus de deux millions d'exemplaires. Cet album, que Dave Mustaine considère comme sa meilleure production, marque un virage vers un thrash metal moins explosif et plus mélodieux, ainsi qu'un son plus orienté heavy, avec des morceaux aux structures plus classiques et mieux adaptés à la diffusion radio et télévisée, ce qui explique en partie les excellentes ventes. Cette édition anniversaire est enrichie d'un CD bonus de 17 titres "Live at cow palace" pour la première fois dans son intégralité (8 titres ont été publié sur un EP en 1993).

Chanteur puissant et compositeur émérite, Bob Seger reste aujourd'hui une véritable icône américaine. Célèbre pour ses standards des années 60 et 70, protest singer respecté, cet artiste, en compagnie du Silver Bullet Band, a su conserver au cours des décennies tout son talent de songwriter. Reprises par un nombre incalculable de chanteurs et figurant dans de nombreux films, ses ballades en sont par ailleurs la plus belle preuve. Une crédibilité en titane donc, que salue ces deux disques.

Héros du rock alternatif américain des années 1990, la bande à Billy Corgan est l'un des groupes les plus influents. Succédant à Gish, Siamese dream et au recueil Pisces iscariot, ce double album s'impose en 1995 comme un classique instantané tant par son ambition que par la magie qu'il dégage. A la fois rageur et rêveur, puissant et sensible, cet opus a définitivement installé le groupe a son sommet.

Basé à Los Angeles, le groupe a contribué a cimenté en lettres de pierre son statut de gardien du hardcore old school tout en gagnant les faveurs de la nouvelle génération des fans du genre. Retrouvez ici l'énergie et l'interaction totale avec leur public sur ce live.

Premier album de Clean Bandit, New Eyes demande à ses auditeurs d'adopter une nouvelle vision, ou une paire d'oreilles neuve, pour aborder son univers entre pop, electro, dance et...musique classique. La formation anglaise qui a conquis les charts du Royaume avec les titres « Mozart's House » et « Rather Be », tous deux rappelés au générique, enfonce le clou de la fusion sur treize pistes où se succèdent pas moins de douze vocalistes.

En effet, le quatuor composé de la violoncelliste Grace Chatto et de ses trois jeunes séides mâles (les frères Jack et Luke Patterson, respectivement bassiste-claviériste et batteur, plus le violoniste Milan Neill Amin-Smith) a dû recruter à chaque fois des voix différentes pour coller à l'univers hétéroclite de chansons comme « A+E » avec Kandaka Moore et Nikki Cislyn, « Dust Clears » avec Noonie Bao ou « Extraordinary » avec Shama Bass. Ces trois morceaux déjà sortis en simples témoignent de la pop adolescente et acidulée qui fait la fraîcheur de Clean Bandit, plus que de l'originalité de son concept, pas si novateur que cela.

À ceux qui évoqueraient les tentatives précédentes plus ou moins réussies, du rock progressif à Rondo Veneziano, les anciens étudiants répondent par l'efficace « Mozart's House » placé d'emblée (avec le chant convaincant de Love Ssega et un entêtant motif du Quatuor à cordes n°21) ou l'innocence et l'humour caractérisant « Up Again » (avec Rae Morris) et « New Eyes » (avec le rappeur Lizzo). Plus étonnant encore, « Come Over », avec Stylo G, fait entrer le dancehall et les steel drums dans ce bain d'electro pop orchestrale. Dans sa grande diversité, New Eyes n'est pas le synonyme d'une révolution musicale mais un agréable bijou fantaisie de saison, un album malin.

Bob Dylan confie son ressenti : "Ce fut un réel privilège de travailler sur cet album. Cela me tenait à coeur depuis longtemps mais je n’ai jamais eu le courage de retravailler ces chansons avec une formation plus simple de seulement 5 musiciens. C’est là, l’exploit que nous avons réalisé. Nous connaissions ces chansons extrêmement bien. Nous avons tout enregistré en live, en une, voire deux prises. Aucun sur-doublage, aucune cabine pour l’enregistrement des voix, aucun casque, aucune piste enregistrée séparément et pour la plus-part, mixées comme elles ont été enregistrées. Pour moi, ce ne sont en aucune façon des reprises. Ces chansons ont déjà été reprises de multiples fois, enterrées d’une certaine manière. Mes musiciens et moi, ensemble, nous les avons déterrées pour les ramener à la lumière du jour."

On peut dire que pour Ayo, la prise de risques est maximale avec Ticket to the World. Après le succès en demi-teinte de Billie-Eve, au tournant pop rock visiblement un peu trop marqué pour son public, Ayo joue sur la diversité avec Ticket to the World. Pour ce faire, elle mise sur le retour du producteur Jay Newland, qui officiait sur ses deux premiers opus, sur la richesse instrumentale de Larry Campbell, accompagnateur entre autres de Bob Dylan sur le Never Ending Tour entre 1997 et 2004 et sur le bassiste Ira Coleman, complice du jazzman electro Laurent de Wilde.

Inutile de dire que la qualité est au rendez-vous et laisse augurer d'un disque effectivement éclectique. Il est cependant toujours difficile de faire cohabiter trop de styles dans un enregistrement, au risque qu'il apparaisse comme un fourre-tout. Ayo résout en partie ce dilemme en se servant de sa spontanéité qui reste intacte sur ce quatrième album. Si la version initiale de « Fire » n'a pas convaincu lors de sa sortie en single, sa variante avec Youssoupha sur Ticket to the World en donne une nouvelle vision et lui offre peut-être même une nouvelle chance.

Autre intervention de choix que celle de Citizen Cope sur le folk pop bien cadencé de « Justice ». Sinon, Ayo tient ses promesses et enchaîne jazz (« Hullabaloo »), reggae (« Who ») et soul avec sa reprise de « Sunny », réalisée cet été dans le cadre de l'émission Summer of Soul d'Arte, qu'Ayo présentait. Le spoking word et l'orgue coulant de « Sister » laissent aussi voir qu'Ayo ne se contente pas de régurgiter des influences mais qu'elle est bel et bien une artiste créative.

S'il est regrettable que Billie-Eve n'ait trouvé que partiellement son public, il serait vraiment dommage que Ticket to the World suive le même chemin. Il suffit pour cela que chacun accepte de lui décoller une bonne fois pour toutes son étiquette de « nouvelle Tracy Chapman » qui ne tient plus depuis longtemps et fasse surtout l'effort d'écouter un album varié et subtil.

François Alvarez - Copyright 2015 Music Story

CHARLIE WINSTON
NOUVEL ALBUM CURIO CITY
SORTIE LE 26 JANVIER 2015
Charlie Winston, l'artiste britannique découvert en 2009 avec son single "Like A Hobo" aura passé deux ans à écrire son troisième album Curio City.
Installé à Londres, dans son home studio, il s'est lancé tout seul dans sa production, jouant lui-même de tous les instruments (à l'exception de la batterie) et faisant en sorte que ce nouvel album ressemble à l'homme qu'il est devenu : un artiste curieux et averti, qui pendant l'enregistrement s'est nourri de la musique d'alt-J, Thom Yorke, Lorde ou encore Daft Punk.
Album 15 titres inclus 2 remixes de Lately : par Tobtok, jeune prodige suédois de l'écurie Kitsuné et The Avener dont on connaît le succès actuel avec « Fade Out Lines ».

Après Different Pulses et son titre « One Day » , Asaf Avidan est de retour avec un nouvel album.

Neko Case (née le 8 septembre 1970 à Alexandria, dans l'État de Virginie) est une chanteuse d'alternative country américaine célèbre tout autant pour sa carrière en solo que pour ses contributions au sein du groupe de rock-indépendant The New Pornographers.

Pour ce nouvel opus Madonna s'est entourée d'artistes venus d'horizons variés tel qu'Avicii, Ryan Tedder (OneRepublic), Pharell Williams, Kanye West...

Le premier extrait Living for Love produit par Diplo, titre pop, classe, aux notes deep house 80 s et gospel, donne le ton.

Madonna performera aux Grammy Awards le 8 février, elle a déjà réalisé une première salve d interviews pour la France et devrait être à Paris la semaine précédant la sortie.

Axel Matrod pourrait être considéré comme le fils caché de Blaise Cendrars et de Celia Cruz. Un cousin éloigné de Jack London. A 15 ans, comme n'importe quel adolescent, il écoute du rap et du reggae, mais le Buenavista Social Club change sa vie, et à la suite d'un premier voyage au Brésil, il sait que sa route se dirige vers le continent sud Américain. Argentine, Bolivie, Paraguay... six mois sac au dos à parcourir les terres latines. De retour en Europe, il met le cap pour Barcelone et un jour que la Guardia Civil lui a confisqué sa guitare, parce qu'il faisait la manche sur les ramblas, un compatriote lui en offre une. Il se nomme Manu Chao ! Reparti pour le Mexique, il va rester quatre ans sur le continent : Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama... avant de revenir à Toulouse, avec Irina (multi-instrumentiste cubaine devenue son épouse), et monte un groupe autour de leur duo : le Combo Tropical, qui tourne désormais depuis 2012, et a enregistré cet opus sur lequel on peut entendre du cha cha, du boléro, de la cumbia, toutes ces musiques latines exubérantes et chaleureuses, mais ici modernisées.

Sept ans après son premier album et le tube mondial New soul, la musicienne franco-israëlienne revient avec un disque où elle chante comme jamais auparavant. Sur Dream in my head, on découvre un répertoire inspiré des grandes voix de la soul.

Le légendaire guitariste des Rolling Stone a écrit ou co-écrit la majorité des titres de cet opus, a joué de la guitare bien évidemment mais aussi du piano, de la basse et assuré le chant et les chours. Crosseyed heart se compose de 15 titres mêlant toutes les influences chères à Keith Richards telles que le rock, le blues, la country mais aussi le reggae. On retrouve aussi quelques collaborations de renom dont un captivant duo avec la chanteuse Norah Jones sur une ballade soul intitulée Illusion.

La chanteuse de Moriarty, poursuit sa route d'exploratrice vers les sentiers du Baroque et des musiques traditionnelles de l'ancien et du nouveau monde. En quête de nouveaux horizons musicaux, elle rencontre le guitariste et luthiste Bruno Helstroffer évoluant depuis toujours à la croisée du baroque et du rock. L'idée du projet naît alors et se construit peu à peu avec l'appui de la claveciniste Elisabeth Geiger. Deux ans de recherches aboutiront à ce melting pot de musiques anglaises du XVIIème siècle mises en regard avec des ballades américaines traditionnelles. Folk baroque ? Ballades transatlantiques ? Musique ancienne du nouveau monde ? Nouvelle musique de l'ancien monde ? Voilà un album inclassable et transfrontières !