C'est un EP de 8 titres, faisant un parallèle entre l'esclavage et l'aliénation moderne que l'on retrouve dans nos métiers, nos hobbys, nos habitudes, nos plaisirs, nos quotidiens, dans ce qu'Edgar appelle Les identités pourpres en référence au roman d'Alice Walker. L'objet des morceaux n'est pas de pointer du doigt les assujettissements à un labeur, une hiérarchie, un système mais au contraire, d'amener l'auditeur à une réflexion sur les libertés meurtries. Reprenant les influences qui ont nourri son éducation, du sébéné au blues en passant par le zouk et la folk, les orchestrations plurielles racontent aussi et surtout, la diversité du rap en tant que musique inclusive, en tant que musique du monde.