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« Le Rhône en 100 questions » est né d’un besoin d’une meilleure information sur le fleuve, ressenti à l’occasion des Comités Territoriaux de Concertation et des Etats Généraux du Rhône réunis en 2005 et 2006 pour préparer le Plan Rhône, un vaste plan destiné à restaurer le fleuve dans ses fonctionnements naturels tout en l'intérgrant dans un développement social et économique durable. Lors de ces échanges, les riverains se sont montrés avides de connaissances et ont souvent exprimé un déficit de savoir. Ce déficit de savoir les handicape dans l’échange collectif. Il subordonne leur prise de parole à la compétence du technicien et du spécialiste. Quatre-vingt rédacteurs issus de la communauté scientifique et économique du bassin du Rhône ont accepté de se prêter aux jeux du « Rhône en 100 questions ». L'initiative est soutenue par la Zone Atelier Bassin du Rhône, un ensemble de laboratoires associant chercheurs en sciences " dures" et en sciences sociales et humaines.

« Le Rhône en 100 questions » s’efforce d’apporter aux riverains, simples particuliers, représentants de collectivités, enseignants, membres d’association qui ont un intérêt pour le fleuve, une information scientifique et technique, dans une langue claire, sur toutes les dimensions du fleuve. Les acteurs du fleuve disposent des clés de lecture pour la compréhension et l’action. Volontairement organisé en questions, « Le Rhône en 100 questions » s’intéresse successivement au fonctionnement naturel du fleuve, à sa gestion, à ses aménagements, à sa qualité et à l’économie qu’il sous-tend, aux risques d’inondation et à son patrimoine écologique et culturel. Jean-Paul Bravard et Anne CLEMENS dans le cadre de la ZABR û Zone Atelier Bassin du Rhône, avec toute l’équipe du GRAIE ont coordonné l'ouvrage.L'ouvrage est disponible en téléchargement sur le site de la ZABR.

Des portes de la Savoie aux bordures de la Drôme, des milliers de noyers s'étendent le long de la fertile vallée de l'Isère. Au début du XXè siècle, l'essor de la culture de la noix change profondément des modes de vie des habitants de la régions qui devient l'une des principales, en France, à cultiver le noyer de façon intensive. Premier fruit couronné d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) dès 1938, la noix de Grenoble devient un produit phare de la gastronomie régionale. Une riche histoire pour un petit fruit d'automne devenu l'un des symboles du terroir dauphinois.

Tout le monde connaît Champollion, mais combien savent qu'il est d'origine dauphinoise, qu'il a longuement vécu à Grenoble et qu'il possédait une maison familiale à Vif, dans les environs ? Chercheur de génie, il a ouvert les portes de l'Egypte antique par le déchiffrement des hiéroglyphes, fut une figure politique grenobloise et de l'université, et aussi la face éclairée d'un duo étonnant avec son frère. Le fondateur de l'égyptologie est mort à l'aube de ses travaux, toujours d'actualité, après une vie brûlée par l'ardeur déployée dans ses recherches.

Le Vercors, une forteresse ? Mais une forteresse dont les occupants ont toujours communiqué avec le monde extérieur. Pendant longtemps, ils en sortaient seulement à pied, souvent en compagnie de mulets bâtés, en utilisant des "pas" plus ou moins aménagés.
Depuis des siècles, les bergers guidaient les troupeaux provençaux à travers les brèches de cette forteresse pour atteindre les hauts plateaux, où les ours les attendaient. En 1851, la route tant désirée, taillée dans les parois des Petits et Grands Goulets, fut ouverte.
Alors le bois des forêts est désormaia valorisé, le beurre et le fromage dit de Sassenage régalent les gens des plaines, et les touristes montent de plus en plus nombreux admirer les gorges, les cascades, explorer les grottes, escalader les sommets, glisser sur la neige. Août 1914. La guerre vient interrompre pour un temps cette évolution prometteuse du Vercors.

Antoine Frerejean, maître chaudronnier, fait fortune en fournissant du cuivre à la Marine française. Défricheur de voies nouvelles, il construit le premier bateau à vapeur de l'Histoire. Ses fils Georges et Louis, après avoir coulé des canons pour la municipalité contre-révolutionnaire de Lyon, mettent leur savoir-faire au service des armées de la Convention, puis à celui de l'Empire : temps bénis des guerres napoléonniennes....
Après eux, les cousins Victor et Benoît sont parmi les premiers en France à élever des hauts fourneaux dont la production sert en partie à la construction des voies ferrées. Tous, poussés par une insatiable curiosité et par la passion du progrès, déposent brevet sur brevet pour améliorer le travail et la fonte des métaux...

L'année 2005 marque le deux-cent cinquantième anniversaire de l'exécution de Louis Mandrin. L'occasion pour le Musée dauphinois de se pencher sur la vie et le destin post-mortem d'un brigand qui accède très vite au statut de mythe. Issu d'une famille aisée de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère), rien ne le prédestine à devenir un chef de bande charismatique, si ce n'est une succession de revers de fortune auxquels il ne trouve que la clandestinité pour issue. Exerçant simultanément ses talents de meneur d'hommes et de commerçant, il pousse le cynisme jusqu'à forcer les fermiers généraux, collecteurs de l'impôt, à commercer avec lui en leur vendant des produits de contrebande. Le ridicule dont il les couvre alors explique sans doute que ses contemporains s'emparent de son image comme de celle d'une figure vengeresse. Au lendemain de sa mort, la légende est déjà en marche, alimentée par les portraits et les récits diffusés par les colporteurs. Aujourd'hui encore, le mythe de Mandrin bandit au grand cœur demeure étonnamment vivant notamment dans les Alpes.

Le temps d'une journée, découvrez le Vercors, la Chartreuse et les Ecrins côté nature. Des itinéraires conçus et commentés par des naturalistes passionnés ; Des informations claires et vivantes sur les espèces, que vous croiserez en chemin ; Un carnet illustré pour mieux connaître les animaux de la région.

Les alentours de Bourg-en-Bresse sont propices aux promenades et conduisent le marcheur curieux du bocage bressan au parc naturel de Chambaran, en passant par le marais de Lavours. La nature prodigue ses richesses dans les étangs de la Dombes, la réserve naturelle de la haute-chaîne du Jura ou dans les alpages du Grand Colombier. Un vaste territoire qui allie les influences montagnardes aux saveurs plus méridionales.
La collection "Balades Nature " propose dans un format guide une vingtaine de randonnées dont le but est l'observation de la nature. De nombreuses illustrations en couleurs et des cartes à petites échelles (fonds IGN) permettent à tous les naturaliste de découvrir les sites remarquables du secteur. Un guide d'observation animalière complete ces ouvrages. Secteurs décrits : l'Ain, le Val de Saône, le Revermont, la Bresse et la Haute chaîne du Jura.