54 Reggae (s)

En intensifiant la rencontre des styles et en dévoilant de nouvelles influences, le crew offre une dimension inédite à l'expérience rub-a-dub. Le jazz côtoie ici le reggae digital alors que les beats hip-hop flirtent avec les sonorités bass music et les dubs progressifs. Porté par la voix de Pupajim, l'album témoigne d'une volonté manifeste de faire voler les barrières musicales en éclats nets comme à son habitude.

Le reggae est une musique universelle et Danakil en est, depuis le début des années 2000, une parfaite illustration. Ce troisième album vient assoir encore un peu plus la dynamique et l'énergie du groupe.

Retrouvez sur ce coffret toutes les stars du label Frontline, l'aile reggae de Virgin.

ALPHA BLONDY / BEST OF

« Le reggae est né en Jamaïque mais depuis la mort de Bob Marley, c'est en Afrique qu'il a trouvé son nouveau prophète. Alpha Blondy est un des rares artistes à pouvoir se prévaloir d'une aura planétaire dans ce genre musical, et il l'a prouvé depuis son premier hit international, « Brigadier Sabari », encore aujourd'hui un des points forts de ses concerts près de trente ans après sa sortie.
Il y a les grands artistes de reggae. Et puis il y a les pères fondateurs, ceux qui livrent des classiques et gravent leur trace dans l'histoire.
Alpha Blondy fait définitivement partie de la seconde catégorie.

Produit à Kingston par son ami et producteur Caveman, cet album du chanteur jamaïcain est le premier depuis son accident de moto qui a failli lui couter la vie en aout 2011.

Cet album a été réalisé à l'aide de compagnons de longue date du mythique duo jamaicain tels que Mikey 'Mao' Chung (guitare) et Uziah 'Sticky' Thompson parmi d'autres.

Enregistré en 1980 alors qu'il était en tournée pour l'album Uprising, c'est le dernier concert enregistré de l'artiste. Il reprend ses plus grands standards et se clôt sur l'hymne Get up stand up. L'influence de Bob Marley ne se dément pas puisque d'Eric Clapton dans les années 70 jusqu'à Rihanna et Ben Harper aujourd'hui, les plus grands artistes continuent de puiser leur inspiration dans son oeuvre.

En 1980, le reggae roots était alors à son apogée. Bob Marley venait de sortir son huitième et dernier album, Uprising, et des artistes comme Burning Spear, Culture ou les Mighty Diamonds attiraient un public de plus en plus nombreux aussi bien en Jamaïque qu'en Europe ou aux Etats-Unis. Le reggae roots et le rastafarisme obtenaient enfin une reconnaissance justifiée. C'est dans cette ambiance euphorique que le musicien enregistre cet opus qu'il considère comme la suite logique de Revolutionary dream.