365 Fonds (s) local (s)

Le Vercors, immense et sauvage plateau long de 60 kilomètres, est au centre de régions très diverses comme le Trièves, le Diois ou le Royans. Il domine Grenoble au nord, Die et Valence au sud. Ce massif, creusé de multiples gorges, canyons, grottes et entouré des plus grandes falaises calcaires de la région, recèle des merveilles souvent cachées, à la recherche desquelles Pascal Sombardier est parti hors des sentiers battus durant plusieurs années. A partir de vieilles cartes et de documents divers, de rencontres avec des chasseurs, des montagnards et des spéléologues locaux, il a imaginé ou réhabilité une cinquantaine d'itinéraires de tous styles et de tous niveaux. Beaucoup sont inédits, des variantes ou des prolongements de circuits classiques sont parfois proposés, mais la plupart ont été mis au point pour permettre la découverte de sentiers oubliés, de curiosités naturelles ou d'ambiances exceptionnelles.

En fin d’année 2014 s'est ouvert le musée des Confluences à Lyon. Il a pour objectif de rendre compte des rapports entre les sciences et les sociétés en insistant sur la pluralité des uns et la diversité des autres. Traduire la complexité du monde au travers de trois thèmes principaux : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
Beaux Arts éditions accompagne cette ouverture avec un hors-série consacré à la fois au bâtiment, conçu par les architectes autrichiens Coop Himmelb(l)au, et aux riches collections (plus de 1600 objets) constituées de celles du musée Guimet de Lyon et du Muséum d’histoire naturelle. Un musée qui, au fil de ses quatre sections, développe une passionnante interrogation sur l’origine de l’homme et de la Terre, et leur devenir commun au sein de l’univers.
Notre ouvrage est bien entendu le fruit d’une concertation avec les deux grands départements du musée : Sciences humaines et Sciences & Techniques. Des commentaires analysent les objets les plus emblématiques,
des plans précis facilitent la visite en permettant un repérage des départements (ou sections) et la localisation des œuvres à ne pas manquer. Une large place est laissée au décryptage de l’architecture exceptionnelle du musée des Confluences.
Un ouvrage indispensable pour comprendre et appréhender le lieu et ses collections.

Des clefs pour comprendre ... la nature d'un département au confluent du Rhône et au coeur de l'Europe ; son histoire, de Lugdunum, capitale des Gaules, à la Résistance ; un art de vivre festif et gourmand ; son architecture, des vestiges romains aux oeuvres contemporaines. Des itinéraires à parcourir. Découvrir le Rhône en 4 circuits de visite ; trabouler à Lyon, classé au patrimoine mondial par l'Unesco ; sillonner la route des crus du Beaujolais ou celle des Crêtes du pays lyonnais ; visiter le Musée archéologique du Pilat rhodanien. Les informations pratiques. Une sélection d'hôtels et de restaurants à Lyon ; les activités sportives ; les adresses et horaires d'ouverture des lieux à visiter.

Avant tout, permettez une mise au point cardinale : le bas Dauphiné n'est pas, comme on pourrait le penser, au sud du Dauphiné. Dame Rose des Vents perd le nord face au Vercors qui impose ses dimensions en mettant le bas Dauphiné à ses pieds. Vous l'aurez compris, l'histoire de ce coin de l'Isère est aussi une histoire d'altitude ! Ce livre qui ne manque ni d'épaisseur ni de profondeur vous invite en images et en textes à visiter ce territoire.
Cette promenade curieuse qui se déroule de thème en thème vous emmènera doucement à prendre de la hauteur sur ce bas Dauphiné et vous enrichir de la plus belle manière qui soit.

Sommaire

Le Dauphin de la discorde
AU PIED DU VERCORS, LE SUD GRESIVAUDAN"
Pont-en-Royans
Saint-Nazaire-en-Royans, la Sône
Le travertin
Beauvoir-en-Royans
Le patrimoine culinaire en Isère
Le Vinay
La noix (de Grenoble)
Saint-Gervais
La rivière Isère
CHAMBARAN ET PAYS ANTONIN
Saint-Antoine-l'Abbaye
Saint-Jacques-de-Compostel
Notre-Dame-de-l'Osier
Le château de l'Arthaudière
La Galicière
Le moulinage
La forêt de Chambaran
Roybon
LES TERRES FROIDES, BIEVRE-VALLOIRE
La Côte-Saint-André, Berlioz
Beaurepaire
Technique de la fabrication de la soie
Saint-Siméon-de-Bressieux
Le château de Bressieux
Le château de Virieu
Le château de Pupetière
AUTOUR DE VOIRON
Voiron
Le lac côté Paladru
Le lac côté Charavines
Les sites archéologiques du lac
Les granges
Le pisé
Les tours de guet
Le marais de Chirens
LES VALS DU DAUPHINE
La-Tour-du-Pin
Château de Vallin
Pont-de-Beauvoisin
Château de Longpra
LA PORTE DES ALPES
Bourgoin-Jallieu
La rivière la Bourbre
L'orchidée du Nord-Isère
Saint-Chef
Le château de Demptezieu
Le château de Chapeau Cornu
Le château de Saint-Quentin-Fallavier
Pont-de-Cheruy
L'ISLE CREMIEU
Crémieu
Morestel
Les peintres de l'isle
Brangues
Le méandre du Saugey
Le fleuve Rhône
Les grottes-de-la-Balme
Le site archéologique de Larina
La pierre de Villebois
Vertrieu, entre ses châteaux
LA VALLEE DU RHONE, LE PAYS VIENNOIS
Roussillon
L'île de la Platière
Le château de Septème
Vienne
LES DEPENDANCES
Un peu d'histoire
Entre contes et histoire
Contes, mythes et légendes
Patrimoine humain

Un tour d'horizon du département, avec, par secteurs, les balades incontournables.

Avec ce guide, vous découvrirez le potentiel de cette région aux multiples facettes. Ainsi, vous parcourrez le Bas-Bugey, de Glandieu (altitude 210 m) dans la vallée du Rhône au Grand Colombier; sommet du Bugey (1 531 m). Vous serez émerveillés par la diversité des paysages traversés : forêts de feuillus et de résineux, vignes, cultures céréalières, prairies, alpages, fleuve, lacs, rivières et ruisseaux.
Les curiosités naturelles de cette région vous séduiront également : cascades, cluse, gorges, falaises, roches percées, grottes.... Vous pourrez voir également, dans chaque hameau, chaque village parcouru, le four banal et le travail (qui servait jadis à ferrer les vaches et les boeufs). De nombreux points de vue et belvédères s'ouvrent sur les Alpes toutes proches et offrent une note grandiose à cette modeste montagne.

S'il est une région qui sait cultiver l'art du "bien manger", c'est sans conteste Rhône-Alpes qui s'inscrit dans une longue tradition gastronomique qu'elle ne cesse de réinventer. Premier pays fruitier et apicole de France, elle compte aussi le plus grand nombre d'exploitations biologiques. Terre d'élection des Troisgros, de Paul Bocuse, de Georges Blanc, d'Anne-Sophie Pic et d'Emmanuel Renaut, elle est la deuxième région étoilée, puisqu'ils sont plus de soixante-dix chefs à arborer le fameux signe Michelin. Saveur Rhône-Alpes a pour ambition de dresser un panorama de la filière agroalimentaire et de la gastronomie rhônalpines, en mettant à l'honneur tous les bons produits de cet immense territoire aux climats et aux reliefs très contrastés, des fromages de Savoie à la noix de Grenoble, des volailles de Bresse à la châtaigne de l'Ardèche, des vins du Rhône à la lavande de la Drôme. Une façon aussi de saluer tous ces champions du goût, agriculteurs, éleveurs, viticulteurs, charcutiers, bouchers, fromagers, chocolatiers et autres artisans, ainsi qu'aux chefs qui subliment leurs produits.

Le Dauphiné possède un patrimoine culturel tout à fait exceptionnel et une littérature orale variée et de qualité. Les Contes et Légendes rapportées par Paul Berret sont l'un des meilleurs témoignages de cette richesse patrimoniale de notre région. A l'école pour les plus petits, ou la maison, pour tout le monde. Pour s'endormir ou dans la journée, chaque Dauphinois va s'émerveiller de ce recueil des contes et légendes populaires.
Spécialiste de l'oeuvre de Victor Hugo, Paul Berret (1861-1943) était aussi un auteur régionaliste dauphinois. Il publia "Au pays des brûleurs de loups" et "Sous le signe des Dauphins" deux recueils de contes et de légendes, ainsi que "Le Dauphiné". La sélection des contes et légendes rapportée ici est principalement issue de ces trois ouvrages.

L'Ain est unique parce que multiple : ne parle-t-on pas des Pays de l'Ain ? Cette diversité que constituent Bresse, Dombes, Bugey et Pays de Gex, contrées aux caractères typés, font l'exceptionnelle richesse de ce département attachant : des plaines humides aux pelouses sèches de la haute chaîne, du poulet de Bresse au grand coq de bruyère des sommets jurassiens, de la Saône langoureuse à l'ardente Albarine, des étangs de la Dombes au lac Léman, la nature, la géographie partout éveillent l'intérêt.
Et que dire de l'histoire : de l'Antiquité à la dernière guerre, elle a marqué ce territoire, lui laissant en héritage un fabuleux patrimoine militaire et religieux. Les 101 merveilles ici mises en exergue ne sont cependant pas un inventaire des monuments historiques de l'Ain, elles se présentent comme un panel de ce qui caractérise le département dans les domaines les plus variés. C'est, par petites touches, un portrait à la fois subjectif dans les choix des éléments qui le composent mais néanmoins représentatif de l'Ain.
Et une invite à mieux le connaître dans son ensemble, à (re)découvrir ses particularités, ses curiosités.

Les problématiques sur la chute de l'Empire romain et les Grandes Invasions barbares du Ve siècle ont longtemps obéré les recherches sur l'évolution socio-économique des campagnes en Gaule. Mais une importante série de travaux menés ces dernières années sur l'évolution du peuplement rural pendant l'Antiquité tardive et le haut Moyen Âge, avec l'analyse de textes antiques et médiévaux, et l'étude comparatives de sites archéologiques dans toute l'Europe, permettent maintenant de mieux cerner cette période charnière de la construction du paysage régional. Deux des aspects parmi les plus notables de cette évolution, celui de la caractérisation des villae tardoantiques (et surtout de leurs parties d'exploitation d'abord), puis celui des habitats fortifiés de hauteur (avec leurs différentes fonctions), ont donné lieu aux fouilles archéologiques et aux études présentées. À leur origine, les fouilles et prospections menées sur le site de Larina et son territoire, puis les recherches sur les vestiges matériels livrées par les fouilles, qui ont précisé l'occupation du site et de son finage avec leur évolution pendant près de quatre siècles. Leur comparaison avec les données d'autres territoires permet au site et au Nord-Isère de trouver sa place dans l'évolution du peuplement et de l'occupation des sols en Gaule à la fin de l'Antiquité et au haut Moyen Âge. Les caractéristiques et changements généraux concernant plusieurs thématiques du site, comme l'avenir du vecteur principal de l'économie rurale tardoantique qu'est la villa jusqu'au haut Moyen Âge, ou le développement d'un nouveau type d'établissement, les forteresses rurales de hauteur, sont ainsi particulièrement étudiés avec leurs différentes variantes. La prise en compte de la culture des élites mérovingiennes, avec leur évolution socio-économique, amène aussi à préciser les types de demeures aristocratiques pendant cette période et leur développement dans le nouveau cadre paroissial qui se met en place alors. Ces éléments généraux facilitent la définition de l'occupation du castrum de Larina avec ses multiples facettes et une importante évolution de ses fonctions au cours des siècles obscurs. La présentation enfin de l'aménagement culturel et touristique du site de Larina, avec la restauration des édifices et la mise en oeuvre de parcours et produits innovants de médiation, complètent la présentation d'un site archéologique de référence, exceptionnel.

Le long du haut Rhône, le site archéologique de Larina occupe plus de 21 hectares sur le plateau de l'Isle-Crémieu, en Nord-Isère, à l'est de Lyon. Occupé depuis l'âge du bronze, le site est un célèbre oppidum allobroge au second Âge du fer avant d'être en grande partie abandonné au début de l'époque romaine. Pendant l'Antiquité tardive, du milieu du IVe siècle au VIe siècle, l'installation d'un nouvel établissement agricole, annexe probable d'une villa de plaine des environs, réoccupe le plateau. Les fouilles ont caractérisé en détail les diverses habitations successives des agriculteurs, avec leurs équipements de production (pressoirs, entrepôts, ateliers...) et leurs nécropoles. Un sanctuaire traditionnel, rare pour ces périodes tardives, est alors aussi aménagé. À l'époque mérovingienne, du VIe au VIIIe siècle, après destruction de l'établissement précédent, une importante forteresse de hauteur, un castrum, est construite. Des remparts de pierre protègent une vaste demeure aristocratique, d'un type jusqu'alors inconnu, avec ses bâtiments d'exploitation, sa nécropole et une luxueuse chapelle complétée d'enclos funéraires qui sont décrits précisément. Vingt ans de fouilles et d'analyses complémentaires sur les matériels diversifiés mis au jour (bijoux, outils, verreries, céramiques, monnaies..., mais aussi faune animale et ossements humains), de recherches en archives, d'études de parcellaires et d'enquêtes sur l'architecture traditionnelle, permettent de reconstituer l'archéologie et l'histoire du peuplement du site et de son territoire pendant plus de deux mille ans.

D'une érudition sans faille sur tous les sujets qui concernent sa province, Claude Muller nous conte dans cet ouvrage les histoires insolites qui eurent pour théâtre le Dauphiné, et ressuscite les Dauphinois qui, bien qu'oubliés aujourd'hui, connurent naguère leur heure de gloire. Comment le Dauphiné faillit redevenir un Etat indépendant, comment Jeanne d'Arc fit une émule jusque dans le Dauphiné, la manière de s'y prendre pour recruter un bourreau lorsque les vocations se font rares. Autant de thèmes qui font revivre des personnages au destin extraordinaire, sous la plume vive et alerte de Claude Muller.

Florilège , en quinze portraits, de personnalités nord-iséroises diverses.

Un recueil d'aquarelles répertoriant le riche patrimoine de Courtenay sous forme d'aquarelles.
A l'initiative de l'association Fontanille, cet ouvrage vous offre une douce balade poétique, au rythme des tendres aquarelles réalisées par Jean BRUNET, Mireille RITT et Philippe VIEUX.

Quelques départements français partagent avec l'Ain le lourd privilège d'avoir été pendant près de deux siècles terres d'accueil d'enfants orphelins, abandonnés ou trouvés. Recueillis par les Charités, ils étaient ensuite " placés ", dans des familles de la campagne qui en retiraient un revenu et une main-d'œuvre salutaires. Cette industrie nourricière est longtemps restée un phénomène méconnu, voire oublié. Grâce aux travaux de recherche menés par des historiens, des démographes et des sociologues, on en mesure à présent l'ampleur puisque ce sont des dizaines de milliers d'enfants, pour la plupart nourrissons, dont le destin a basculé dans le tour des Charités. On en mesure aussi le poids pour ces fils et filles de l'Assistance publique - ceux qu'on appellera plus tard les enfants de la DDASS - qui ont connu des parcours mêlés de souffrance ou d'affection, de rancœur ou de reconnaissance. Si les sœurs tourières ont disparu, si les Charités ont fermé, si la longue cohorte des enfants abandonnés s'est tarie, les familles d'accueil sont toujours là pour recevoir sous leur toit, dans d'autres conditions et avec d'autres impératifs, des enfants en danger ou en difficulté que la loi confie désormais à la responsabilité des conseils généraux. Celui de l'Ain a pris une initiative singulière en retraçant cette tradition de l'accueil familial qui a marqué en profondeur des régions comme le Bugey ou le Revermont, en donnant aussi la parole à tous ceux qui l'aident de nos jours à remplir sa mission. Ce livre - le premier du genre - reprend donc une large part des travaux de recherche et d'enquête menés sous la direction de Guy BRUNET, historien démographe, et Gilles CHABRÉ, consultant. Il s'appuie aussi sur l'expérience et la passion de ceux qui ont été ou sont les acteurs de l'accueil familial. La force de leur témoignage fait que cet ouvrage a valeur d'exemple et qu'au-delà de l'Ain, il trace les portraits et retrace les parcours de familles et d'enfants qui ont croisé leurs destins pour le meilleur et, parfois, pour le pire.