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Entre jazz et musiques du grand sud, le pianiste cubain est l'un des sorciers les plus éclectiques du village global. Dérivé de la langue yoruba d'Afrique, le nom de cet opus est un clin d'oeil à la culture de son île natale ; la musique est au diapason : ballades et pièces au groove subtil, baignées dans une afro-cubanité enrichie d'un zeste d'électronique... Aussi à l'aise au Fender Rhodes que devant son piano à queue, Omar Sosa trône, tel une sentinelle de continents musicaux qui s'entrechoquent. Pour la première fois depuis Free roots et Bembon (les deux disques qui l'ont fait connaître en France) cet album contient plusieurs morceaux avec des voix.

Musica Nuda est un projet courageux, indépendant, libre. L'art de déshabiller des oeuvres musicales, qu'elles soient connues ou non, qu'elles appartiennent au répertoire lyrique, jazz, pop ou soul, pour n'en retenir que la substantifique moelle. Dix ans et plusieurs milliers de concerts plus tard, c'est toujours juste avant d'entrer sur scène que Petra et Ferruccio choisissent les morceaux qu'ils vont interpréter gardant ainsi intacte la fraîcheur de leur tout premier happening en duo. Little wonder est à l'image de ce duo énergique, déluré et animé. En allant pêcher dans un répertoire éclectique (Bob Marley, Edith Piaf, Bill Withers), ils livrent une nouvelle fois un album qui dépoussière les classiques avec âme et technicité.

Avec cet album, Iiro Rantala révèle son caractère néo-romantique, au-delà de toutes limitations stylistiques. "Aujourd'hui, ce qui m'importe le plus est la mélodie". Le pianiste a conçu toutes ces belles harmonies pour la forme classique du trio pour piano : piano, violon et violoncelle. C'est une formation rare pour le jazz. Le musicien finlandais s'est entouré de fines gâchettes en la personne du virtuose étourdissant Adam Baldych au violon et de la violoncelliste à la formation classique Asja Valcic. Une aisance infinie dans le mélange des styles et une technique diabolique caractérisent le jeu de Iiro Rantala. Ajoutez à cela une bonne dose d'humour et le portrait du pianiste se dessine en filigrane titre après titre.

Ce trio jazz originaire de Manchester a fait l'unanimité dès la sortie en 2013 de leur premier LP, Fanfares, leur valant d'être acclamé par les médias britanniques comme The Guardian ou BBC Music, d'obtenir le soutien de Gilles Peterson et d'être nominé dans la catégorie "meilleur album jazz" aux World Wide Awards. Le groupe présente cette fois 10 titres mélangeant sonorités classiques et modernes.

Le quatrième album studio du trompettiste jazz, DJ et créateur du label Gondwana. Nous le retrouverons ici aux côtés du saxophoniste Nat Birchall, la harpiste Rachael Gladwin ou du bassiste Gavin Barras, sur ce véritable chef d'oeuvre de spiritual jazz.

La jeune flutiste d'origine syrienne n'est jamais plus impressionnante qu'à la tête de son propre ensemble, le cosmopolite Rhythms of Resistance. Le répertoire de ce deuxième album s'inscrit dans la continuité du premier. Sa démarche n'a pas changé, elle est toujours à la recherche d'une musique ancrée dans les traditions musicales extra occidentales et tournée vers l'inconnu, cette musique neuve que l'on créé dans la spontanéité, qui est le reflet de ce monde fou à la fois d'une extrême violence et d'une grande beauté. Elle parle de la rage, de la révolte, de la douleur et de la guerre mais aussi de l'amour et du courage des hommes et des femmes avec lesquels elle a le sentiment de partager une identité, une volonté ou juste un espoir.